Présentation :

Gwendoline est une cane à l’emploi du temps réglé comme du papier à musique. Le matin, baignade (avec une tasse à thé sur la tête !), puis épicerie, mercerie, bibliothèque, et le soir, devant les étoiles, toujours le même vœu : que sa vie bien ordonnée ne change jamais ! Quand Elvis s’installe dans la maison d’à côté, Gwendoline est très perturbée. Ce nouveau voisin dort sur la pelouse, porte ses plumes de travers, parle fort et crée d’étranges sculptures. Gwendoline le trouve bizarre. Elle décide qu’il ne sera jamais son ami. Et pourtant…

Ces deux portraits de canards débordent de truculence, de drôlerie et de poésie. Fou rire garanti à la lecture de la journée type de Gwendoline ! Mais c’est aussi une fable à la morale salutaire : la notion de normalité est toute relative. Les différences opposant les deux héros au départ vont finalement être la source d’une amitié riche et profonde. L’illustration peut sembler bizarre (elle aussi !) au premier abord, mais on se surprend à savourer un dessin à la fois tendre et gai, coloré, vraiment original. Un hymne à la tolérance et au respect de l’autre, utile et réjouissant !