Résumé :

Le 20 avril 1936, naît en Allemagne le premier bébé du programme « Lebensborn ». Arraché à sa mère qui l’avait surnommé Max, baptisé Konrad Von Kebnersol, le garçon est placé au Heim en vue d’une adoption qui n’aboutira pas. Elevé dans l’idéologie nazie (discipline, embrigadement, antisémitisme, violence), il est envoyé à 4 ans en Pologne comme appât pour le kidnapping d’enfants aryens. A 6 ans, il entre à l’école où il est érigé en modèle d’intégration. La rencontre avec Lukas qui cache sa judéité va bouleverser sa vie.

Caractères :

Une fois que l’on a adhéré au choix de l’auteur de faire parler le foetus puis l’enfant, et passé les cent premières pages un peu longues, on ne peut plus lâcher ce récit dense et remarquablement rédigé et construit. On suit en apnée jusqu’à la dernière des 450 pages la trajectoire tumultueuse et cruelle de Max et Lukas pris dans un système d’une horreur parfois insoutenable.