Résumé :

Huit femmes, sept hommes. A chacun, un objet qui rappelle un souvenir. A Paulette, une tirelire-cochon remplie avec son mari mais cassée avec sa marraine. A Kader l’adolescent, des baskets pour arpenter, nez en l’air, les trottoirs de sa ville ou pour imaginer faire le tour du monde. A Michel le voyageur, une robe du Pakistan où une famille l’avait si merveilleusement reçu. A Maria, un éventail, choisi parmi les dizaines de bibelots de son logis-musée. A Antoine le coiffeur, une coupe comme celle que devaient gagner ses clients célèbres. Etc.

Caractères :

Cet album grand format est né après que Martin Jarrie ait peint de magnifiques portraits de gens rencontrés dans le cadre d’une résidence d’artiste à Saint-Gratien (95) avec un de leur objet fétiche. François Morel, avec le talent qu’on lui connaît, a ensuite imaginé une séquence de vie rédigée à la première personne. Chacune raconte la beauté et la fragilité de vies anonymes. L’organisation en deux doubles pages (le prénom et le récit, puis l’objet et le portrait) facilitera la lecture à voix haute face à des groupes de lecteurs de tout âge. Ce livre familial à nul autre pareil est publié par une nouvelle maison d’édition : les fourmis rouges dont on conseille deux autres titres sortis en avril pour plus jeunes : Ephémère et Il était mille fois.