Résumé :

Au cours de mon histoire, je serai passé par quatre états : minéral, végétal, animal et récemment, digital. Vous m’avez reconnu. Je suis le livre. Tablettes d’argile, rouleaux de papyrus, parchemins en peaux, cahiers de papier d’où je tiens mon nom (liber = aubier et bouquin = boc, hêtre en vieil anglais) et maintenant un support tactile et sans odeur. J’ai vécu tant de transformations au gré des inventions des Sumériens (les signes), des Egyptiens (les hiéroglyphes), des Phéniciens (l’alphabet), des Pergamiens (la peau de mouton), des Chinois (le papier), des Allemands (l’imprimerie), des Américains (les rotatives, l’e-book). J’ai survécu à l’eau et au feu. On me trouve en bibliothèque, en librairie et dans les poches des lecteurs.

Caractères :

L’histoire du livre se présente sous forme d’un récit personnalisé, documenté et plein d’humour. Le texte, réparti en vingt chapitres aux titres évocateurs, est aéré par des dessins élégants et minutieux en noir et blanc et des maximes encadrées. Une petite heure de lecture (ou une lecture feuilleton pour les juniors) pour nous éclairer et nous rappeler que le support importe moins que le contenu car, comme l’a dit le rabbin Akika ben Joseph : « le papier se consume mais les mots prennent leur envol ».